Photo : Festival C’est pas d’la Carotte

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Prospérité

Recherche de financements autre que vos fonds propres (subsides et/ou sponsoring) pour mettre en place une dynamique éco-citoyenne dans l’organisation votre événement musical.

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Gestion financière de votre événement

Sur cette page...

Budget

Tenir ses comptes à vue :

  • Faites le suivi régulier de vos entrées et dépenses et établissez une gestion prévisionnelle par postes pour votre événement.

Transparence :

  • Faites en sorte que vos comptes soient les plus lisibles possibles et communicables à vos membres (voir à vos partenaires extérieurs, les artistes, etc.) pour instaurer un cadre de confiance dans vos discussions en interne, mais également dans certaines de vos négociations commerciales.
Photo : Jyva'Zik

Assurances

Photo : Squat Festival

Faites appel à des bénévoles… bien assuré.e.s !

Les bénévoles sont une ressource précieuse pour beaucoup d’associations : un.e bénévole fait son travail sans être rémunéré.e (et sans obligation !), en apportant le soutien dont les associations ont parfois désespérément besoin. Cependant, n’oubliez pas que si vous faites appel à des bénévoles, en tant qu’ASBL (avec personnel), vous devez souscrire une assurance Responsabilité Civile (RC) :

  • L’assurance RC est obligatoire pour une ASBL employant au moins une personne !
  • Cette assurance couvre la responsabilité de l’ASBL, ses membres, administrateurs et bénévoles vis-à-vis de tiers (art. 1382 et suivants du Code Civil).
    C’est-à-dire que, si dans le cadre de son travail bénévole, une personne commet une faute qui causerait un dommage à quelqu’un d’autre, l’assurance remboursera les frais… Sans faire couler les caisses de votre de votre association !
  • En plus de l’assurance RC, l’organisation peut également prendre l’initiative de souscrire une assurance qui couvre les éventuels dommages et accidents corporels que le/la bénévole pourrait subir.

Mutualiser les ressources

Fédérez-vous !

  • Créez-vous un réseau de partenaires (associations, pouvoirs publics/communaux, etc.) afin d’unir vos forces dans la mise en place de votre projet.
  • Partagez, empruntez, louez le matériel entre associations (Maison de la Culture et Centre Culturel) ou via des entreprises et des commerces locaux partenaires.
  • Exemple de mutualisation de matériels avec le Festival Interceltique de Lorient (France). Leur initiative permet que leur matériel puisse circuler et rendre ainsi service à d’autres événements partenaires.

Collectifs de CJ au niveau provincial :

Vous trouverez ci-dessous un listing non exhaustif de collectifs de centres de jeunes (CJ) :
  • CJWaPi (collectif de Centres de Jeunes/ Maisons des Jeunes de la Wallonie picarde, Hainaut occidental)
  • Collectif MJ BW : collectif de Maisons des Jeunes du Brabant wallon
  • MJ Lux : collectif de Maisons des jeunes de la province du Luxembourg

Centre de prêt :

Centre de prêt de matériel de Naninne (service de l’administration de la Culture de la Communauté Française) pour toutes les activités d’éducation et de loisirs : prêt de matériel audio, vidéos, photo, éclairage, mobilier, … à destination des organisations de jeunesse, théâtres, écoles, mouvements d’éducation permanente, etc. cpm.cfwb.be

MJ-Music ASBL

Réseau d’activités et d’infrastructures musicales en FWB. Le projet d’MJ-Music est d’apporter un soutien pédagogique, formatif, technique et matériel (prêt de matériel son et lumière, de gobelets réutilisables, etc.) aux membres de son réseau, dans le but d’assurer une plus grande autonomie des jeunes et des acteur.rice.s du secteur jeunesse dans la conception et la réalisation de leurs événements artistiques. www.mj-music.be

MJ Verte :

Le Collectif MJ Verte rassemble, depuis 2017, toutes les Maisons de Jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui s’engagent sur la voie de l’écocitoyenneté avec les jeunes. Le Collectif est ouvert à l’ensemble des MJ de la FWB désireuses de former des “Eco-cracs”. mjverte.be 

Choix de matériaux durables et de récup’

Photo : Cenobeats Festival
  • Faites la chasse au gaspillage ! ex. papier recyclé
  • Demandez aux magasins (également aux magasins de 2e main) de vous prêter du matériel (décoration, plantes, …). Par exemple, le festival Cenobeats a pu bénéficier de plantes, prêté par un pépiniériste local, pour réaliser leurs magnifiques décors végétaux.
  • Récupérez et réparez du matériel déclassé (autogestion) pouvant encore vous servir, plutôt que d’acheter leur version neuve. Par exemple, pour du câblage son/lumière défectueux, n’hésitez pas à prendre contact avec un Repair café, si vous ne disposez pas du matériel, ni des compétences pour effectuer ce genre de réparations. N’hésitez pas aussi à faire un tour dans une ressourcerie.
  • Prenez en compte le rapport qualité/prix dans vos achats et non uniquement le prix de vente le plus bas, vous y gagnerez sur le long terme.
  • Pensez également à prendre en compte la manière dont sont fabriqués les produits que vous souhaitez acquérir et leur coût humain (labels Fairtrade qui respectent les droits des travailleur.euse.s) et environnementaux, dans vos critères d’achat.
  • Pour le matériel onéreux et/ou encombrant, il est parfois plus judicieux de l’emprunter ou de le louer, surtout quand celui-ci peut rapidement devenir obsolète.

Privilégiez l’économie locale (et circulaire)

  • Fonctionnez en réseau de confiance en privilégiant les circuits-courts. Achetez par exemple les produits comestibles (bières, softs, légumes de la ferme, etc.) chez des petites productions locales pour faire vivre l’économie locale et solidaire.
  • Testez l’utilisation des monnaies locales/ complémentaires dans vos échanges avec vos prestataires locaux :  Qu’est ce qu’une monnaie locale ? Une monnaie locale est mise en place par et pour une communauté de citoyen⦁ne⦁s. Cette monnaie parallèle/ complémentaire est destinée à être échangée exclusivement dans une zone géographique limitée (quartier, ville, communauté de communes, région, etc.) et auprès d’un réseau de prestataires choisis. Elle n’a donc pas pour vocation de se substituer à la monnaie officielle en vigueur (!), mais elle vient en complément.
  • Vous pouvez aussi mener certaines réflexions avec votre public et l’amener à se questionner sur la “valeur” de la Culture : Que paie-t-on vraiment quand on assiste à un événement culturel ?, Comment rétribuer dignement le travail fourni par les organisateur⦁rice⦁s et les artistes ?, Que “vaut” la Culture et quel est son coût/prix réel ? … => Connaissez-vous le prix-libre et la participation consciente ? 🙂