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Biodiversité

Selon la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), 75% de l’environnement terrestre et 40% de l’environnement marin présentent des « signes importants de dégradation ». Résultat : entre 500.000 et un million d’espèces, sur les quelque 8 millions estimés sur la planète, seraient menacées d’extinction. Nous essayerons ici de voir comment minimiser l’impact de votre événement sur la biodiversité, surtout s’il se déroule en extérieur, voire comment y apporter un plus !

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Limiter les nuisances

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Pollution sonore

La pollution sonore a également un effet sur la biodiversité : loin d’être inhérente aux villes, elle affecte jusqu’aux espaces protégés, lieux de conservation de la biodiversité :
Selon une étude sur la pollution sonore dans les espaces protégés aux USA, la pollution sonore double les bruits de fond dans plus de la moitié des aires protégées, et les multiplie par dix dans un cas sur cinq.

Effets :

– Réduction de la capacité de survie de certaines espèces : certaines plantes ont besoin de silence pour pousser, et certains animaux sont plus démunis face à leurs prédateurs en cas de nuisances sonores.

– Perturbation de la reproduction, de la communication (Les nuisances sonores réduisent de 50 à 90% les endroits où les sons de l’environnement naturel peuvent être entendus).

-Les animaux les plus impactés sont : les oiseaux (comportement, communication), les mammifères (comportement, physiologie et communication) et les poissons (comportements et physiologie).

Comment lutter contre la pollution sonore :

– Prendre en compte les espaces naturels environnant dans le choix de l’orientation de la sono.

– La pollution sonore qui pose le plus de problème est celle liée aux transports, encourager ses festivaliers à adopter une mobilité douce reste une manière pertinente de lutter contre ce problème.

Photo : Esperenzah

Pollution lumineuse

Photo : LaSemo

La pollution lumineuse est due à la lumière artificielle qui dégrade les cycles de la lumière naturelle, et va avoir des impacts négatifs sur les insectes, les chauve-souris, la flore, et même l’homme (dérèglement de l’horloge interne, effets oculaires et maladies chronique).

Que mettre en place ?

La sobriété lumineuse :

  • Éviter les éclairages facultatifs, les éclairages de « mise en valeur » des végétaux, des berges et points d’eau…
  • Repérer et préserver les zones sensibles : bosquets avec arbres anciens/creux, milieux humides mares, étangs), prairies avec beaucoup de variétés de plantes différentes, combles de vieux bâtiments (chauve-souris et oiseaux !)
  • Ne pas orienter la lumière vers la surface de l’eau.
  • Réduire la durée d’éclairage quand c’est possible : éteindre après une heure donnée, installer des détecteurs de mouvement…

Choisir le spectre lumineux de ses ampoules :

  • Le mieux : lampes à spectre étroit n’émettant pas d’UV = lampes sodium basse pression.
  • A éviter ! : lampes à large spectre n’émettant pas d’UV = lampes à sodium haute pression et LEDs blanches ou ambrées.
  • Le pire : lampes à large spectre émettant dans l’UV = lampes aux halogénures métallique.
  • Les LEDs blanches attirent 48 x plus les insectes que les lampes à sodium basse pression !
  • Toujours préférer une température la plus faible possible (sous 2300 °K, 3000 max) avec un rendu orangé ou blanc chaud.

Choisir ses luminaires :

  • Chercher des éclairages n’émettant pas de lumière au-dessus de l’horizontale., idéalement des lumières bafflées, orienter l’éclairage vers le ba si on éclaire un mur ou une fresque…