Nous sommes dans une ère où le numérique devient la norme, nous continuons encore à utiliser le papier pour communiquer sur nos événements.
Il est intéressant de connaitre l’impact réel de ces 2 moyens de communication qui sont loin d’être écologiques.
En plus de quelques conseils, vous trouverez dans cette rubrique des informations vous permettant de savoir ce que l’un et l’autre implique comme conséquences sur l’environnement. Cela vous permettra de faire vos choix en connaissance de cause.
Entre le papier et le numérique, le numérique à l’impact environnemental (le poids carbone) le plus important tant dans les étapes de fabrication que d’utilisation et de recyclage des composants électroniques en fin de vie.
Le choix dépend de l’usage que l’on a de nos documents et de multiples autres facteurs.
Les vidéos en ligne produisent énormément de CO2 (8.7 g de CO2 pour visionner 1x une vidéo de 2 minutes). Une seule recherche Google est estimée à 10 g en équivalent carbone.
Il peut donc être judicieux pour la promotion de votre événement, d’être attentif à ne pas produire trop de vidéos, teaser, after-movie et de réduire leur taille… afin d’éviter d’augmenter l’empreinte carbone de votre événement.
Source : Étude Harvard
Les + et les – du papier :
+ Un utilisateur peut revenir sur un document papier autant de fois qu’il le désire sans que cela ne pèse sur son empreinte énergétique.
+ Disposant de filières efficaces, le papier reste bien plus facile à recycler que les composants d’un appareil électronique.
+ Les études d’analyse de cycle de vie du papier et du numérique montrent que c’est vraiment sur la fin de vie, autrement dit sur le recyclage des matériaux, que le papier sort grand gagnant. Disposant de filières efficaces, il reste en effet bien plus facile à recycler que les composants des appareils électroniques.
– La fabrication et l’acheminement du papier (non recyclé) sont des étapes qui consomment beaucoup de ressources : on estime ainsi que vingt millions d’arbres sont coupés chaque année pour produire du papier, sans compter toute l’énergie requise pour le blanchir, l’imprimer et le transporter.
– La fabrication du papier est essentiellement faite à partir de fibres de bois (appelées aussi fibres vierges, par opposition aux fibres recyclées). C’est un procédé industriel qui nécessite une grande consommation d’énergie, d’eau et fait appel à de nombreux produits chimiques.
– 1 tonne de papier recyclé, c’est 17 arbres préservés, 500 kg de CO² en moins, et 30 000 litres d’eau en moins.
– Un papier peut-être, en moyenne, recyclé 5 fois (jusqu’à 10x maximum, dans certaines filières), car les fibres de cellulose s’abîment lors du processus de recyclage.
– Trier les différents types de papier (blanc, couleur, journal, brochure et carton) permet de réutiliser 5 à 7 fois le papier sous sa forme initiale. Si on mélange tout, il n’est recyclable qu’une à deux fois seulement !
– Lors du processus de recyclage, les fibres de cellulose s’abîment et il n’est donc possible de recycler le papier qu’entre 5 et 10 fois maximum.
– Le papier recyclé nécessite moins d’eau, de bois et d’énergies que la fabrication de pâte à papier traditionnelle et permet de valoriser un déchet qui, autrement, serait incinéré.
– En effet, la production de papier recyclé nécessiterait 3 à 5 fois moins d’eau et consommerait jusqu’à 3 fois moins d’énergie par rapport à celle de papier non recyclé (sources : Ecofolio et Terre Vivante).
– Pour bénéficier de la mention “papier recyclé”, un papier doit être fait à partir d’au moins 50% de papiers usagers.
– “La production de papier recyclé nécessite 5x moins d’eau et 2,7 x moins d’énergie que le papier PEFC étudié” (Terre Vivante)
– Le remplacement des forêts anciennes par des monocultures d’eucalyptus engendre une perte de biodiversité et l’érosion des sols.
– La déforestation par le feu ou par des machines entraîne l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et contribue au changement climatique.
– La fabrication de la pâte à papier et du papier s’effectue généralement sur des sites différents, les papetiers utilisant souvent des pâtes d’origines géographiques multiples, ce qui accroît les transports.
– La fabrication de la pâte et le séchage du papier nécessitent une grande consommation d’énergie qui engendre des émissions de gaz à effet de serre.
– La fabrication du papier est aussi très consommatrice d’eau, même si une grande partie de l’eau utilisée est renvoyée dans le milieu naturel après épuration.
– L’utilisation de nombreuses substances chimiques dont, notamment, des composés organochlorés (qui sont également présents dans l’“eau de Javel”) et du peroxyde d’hydrogène (aussi couramment appelé “eau oxygénée”). Ces produits toxiques sont à l’origine d’émissions polluantes dans l’air et dans l’eau.
– La fabrication de papier génère également des déchets (effluents issus du lessiveur) qui seront incinérés.
– Utilisons du papier moins blanc pour diminuer l’usage de produits toxiques.
– Pour choisir un papier responsable, il faut privilégier à la fois les écolabels qui valident les démarches de protection de l’eau et de l’air (Ange bleu, Ecolabel européen, Cygne nordique, etc.) ainsi que les labels garantissant l’utilisation de fibres recyclées ou de fibres issus de bois de forêts gérées durablement, comme la certification FSC.