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L’inconvénient du circuit court :
Plusieurs études ont analysé l’empreinte carbone des différents circuits de commercialisation des produits agricoles. Le bilan : par kilo de nourriture, la commercialisation en circuit court engendre, davantage d’émissions de gaz à effet de serre qu’en circuit long (même si ce chiffre varie selon le type de produit – fruits & légumes moins émetteur que la viande). Les circuits courts font peser l’essentiel du transport des marchandises au consommateur, induisant une empreinte carbone plus importante par quantités de produits achetés car les déplacements individuels sont réalisés pour de plus petites quantités de denrées alimentaires. Toutefois, l’engouement pour les circuits courts présente des avantages : de meilleurs résultats économiques, en termes de prix de vente et de valeur ajoutée, favorisation de la production de proximité permettant de soutenir l’emploi local, de contribuer à la cohésion de territoires, de maintenir les paysages agricoles et d’avoir plus de transparence sur l’origine des produits.

Points d’attention :

• La saisonnalité est un point crucial. Si vous achetez local, achetez des produits de saison qui n’ont, donc, pas du être conservés ou cultivés sous serre chauffée.
• Évitez les petits trajets pour des achats en petite quantité (ou alors à vélo).
• La vente directe permet généralement de valoriser les produits “non calibrés”, pensez aux légumes moches. 🙂